Poésie des premiers jours en famille dans l’intimité du studio Fauve
Il y a quelques jours, je vous partageais le joli monde de Julie posé dans la lumière de Fauve, entouré de ses amours, Sébastien et Lily chérie. Tendresse et regards posés sur l’attente de Basile. Et puis, quelques semaines plus tard, ils sont revenus. Cette fois à quatre et une nouvelle histoire à mettre en lumière. Encore. Toujours. Et que j’aime les raconter…
Cette séance, c’est celle des premiers jours de Basile, dans l’intimité calme du studio. Une bulle de douceur, rythmée par les gestes tendres, les silences remplis, et surtout par l’énergie joyeuse de Lily, pleine de vie, qui a su à la fois prendre toute la place et rester discrète et tendre quand il le fallait. Du bonbon tout ça.
Ce que j’ai aimé dans ce moment partagé, c’est cette continuité : raconter leur histoire à travers les images, de la vie à deux, puis à trois, et maintenant à quatre. Capter l’essentiel sans artifices : leurs liens, leurs rires, leurs regards. C’est exactement pour ça que j’ai créé Fauve. Pour accueillir ces moments vrais, ces étapes précieuses, et les rendre inoubliables*
Lisa & Yoann ont choisi de commencer leur mariage dans l’intimité d’une cérémonie civile, au cœur du Capitole de Toulouse. Mais avant cela, c’est à l’Hôtel du Grand Balcon que mon reportage a débuté à s’écrire, dans une lumière dorée et enveloppante. Je les ai retrouvés tous les trois, dans cette chambre mythique, havre discret suspendu au-dessus de la ville. Un écrin ancien pour une ambiance moderne et épurée. Les préparatifs ont eu le goût du calme et de la complicité : un moment de douceur à deux puis à trois, hors du temps. Dans leurs regards, un amour plein d’évidence. Dans leurs gestes, la tendresse de ceux qui se connaissent déjà par cœur. Et puis leur petite Jeanne au milieu de tout ça, autour de laquelle j’ai voulu aussi raconter la journée. Se mettre à hauteur des enfants, raconte toujours les choses avec beaucoup de tendresse et je trouve ça incontournable et précieux.
Avec eux, il y avait déjà cette familiarité douce de nos souvenirs communs, une séance famille partagée quelques semaines plus tôt, autour de leur petite famille au coeur du vieux Toulouse. Ce jour-là, l’amour de leur couple s’était déjà montré entier, mais cette fois, il s’épanouissait dans l’intensité du joli jour à venir. Puis, le Capitole. Vivant. Entourés de leurs plus proches, Lisa & Yoann ont dit leur premier OUI, dans une atmosphère sobre, authentique, et profondément élégante. J’ai voulu capturer ce moment tel qu’il s’est présenté à nous : lumineux, sincère, et habité. Cette journée n’était que le début. Un premier chapitre tout en beauté, avant la suite que nous avons vécue dès le lendemain au château de la Baronnie.
Après l’intimité du Capitole, c’est au cœur du somptueux Château de la Baronnie, dans la région toulousaine, que Lisa & Yoann ont poursuivi leur célébration. Une journée baignée d’émotions, de rires, de regards vrais… Une journée qui était d’une vraie beauté, celle qui ne se fabrique pas, mais qui se vit pleinement. Le cadre somptueux du mariage était à leur image : raffiné, sincère, profondément vivant. Il y avait dans les murs du château quelque chose d’une vraie élégance naturelle, amplifiée par la lumière qui, tout au long de la journée, n’a cessé de sublimer chaque moment, mais jamais dans l’excès. Tout était là et parfaitement à sa place. Jusqu’au soir, où cette lumière est devenue folle, vibrante, dorée, juste pour eux. Là. À l’instant parfait.
Photographier Lisa & Yoann ici, dans ce décor si justement choisi, a été un vrai bonheur. Leur complicité, leur bienveillance, Leurs émotions au climax, les liens tissés avec leurs familles, tout était matière à inspiration. J’ai vu un couple fort, épanoui, prêt à vivre chaque instant avec intensité, mais aussi avec beaucoup de simplicité et moi j’ai tout pris. Cette série d’images est un témoignage précieux. Celui d’un mariage empreint d’élégance et d’authenticité. Mais elle est aussi le reflet de ma photographie, de ce que je cherche profondément lorsque je raconte et que je cherche à créer le reportage parfait. Un mélange de vérité, de beauté, de poésie. Des souvenirs à la hauteur des émotions vécues. Toujours*
Faire poser un nouveau-né dans un décor fabriqué, le transformer en petit objet mignon pour la photo, très honnêtement, ça me met mal à l’aise. Je trouve ça vide, froid, ça ne me touche absolument pas, ça me met très très mal à l’aise. Je ne vois pas l’intérêt de déguiser la réalité quand elle est déjà si forte. Un bébé n’a pas besoin d’un panier, d’un tutu ou d’un fond pastel pour être beau. Ce n’est pas un objet, c’est un être humain et le plus précieux. Il est beau bouleversant tel qu’il est.
Moi, ce qui m’émeut profondément dans la photographie des premiers jours, ce que je cherche à capturer avant tout (et c’est vraiment le TOUT), ce sont les liens. L’amour brut. Les regards qui parlent, les bras qui enveloppent, la présence entière d’une famille autour de ce tout petit bébé.
Ma séance autour des premières semaines de Baptiste, entouré de ses parents et de sa grande petite soeur est l’illustration parfaite de ce que j’aime follement dans ces séances. Un mur blanc, un lit où poser tout l’amour. Rien d’autre. Et c’était parfait. Vraiment, sincèrement et profondément parfait.
Et ce sont ces moments-là qui donnent du sens à mon travail.
Session maman/bébé en toute intimité au coeur du studio Fauve
Il y a des instants suspendus, hors du temps, que la lumière douce du studio vient simplement révéler. Ce jour-là, Edwige est venue avec sa toute petite fille, Eden, pour une séance en peau à peau. Une parenthèse précieuse, presque originelle, comme un retour à ce lieu intime et sacré où tout commence, où l’amour pousse à l’état brut, sans filtre.
Le Studio Fauve a été pensé comme une safe place, un cocon dans lequel on peut se déposer pleinement, du corps et du cœur, sans crainte ni jugement. Un lieu où l’on s’autorise à être soi, vulnérable, forte, chamboulée, souvent un peu tout à la fois.
Le lien entre une maman et son bébé tient une place centrale dans mon travail. Il est là, évident, palpable, fondateur. Photographier ce lien, c’est être témoin d’une histoire qui ne fait que commencer. Et dans ces moments-là, la photographe et la maman que je suis ne font plus qu’une. Je ressens, je vibre, j’écoute. Parfois, j’accompagne. Avec douceur et respect, j’ouvre un espace pour accueillir ce que chacune porte en elle : la naissance d’un enfant, mais surtout, celle d’une mère.
Ce jour-là, entre Edwige et sa petite Eden, il y avait comme une lumière particulière. Une émotion à fleur de peau. Une évidence. J’ai eu le privilège de la capturer et j’en suis encore très touchée*
Donne moi une famille de coeurs (que je connais très bien, puisque je les raconte depuis quelques années déjà), donne moi un champ, un peu de soleil, des hautes herbes et des robes qui tournent et tu me perds complètement. Avec Agathe, Rémi, Jade et petite Adèle c’est tout ça et me replonger dans nos photos pour vous en poser quelques unes ici, me ramène à la douceur de cette matinée avec eux. Pas grand chose à faire pour capturer du joli. Tu marches, tu improvises, tu discutes beaucoup beaucoup et puis te regardes. Tu regardes les filles prendre toute leur place, leur parents se faire embarquer dans leur petite folie et tout vient te tomber dans l’oeil. Juste déclencher sur LE moment. Et CE moment il y en a eu plein. Cette séance je l’aime follement et elle illustre exactement ce que j’aime et ce que j’entends de la séance en famille. Les souvenirs doux sont là et j’en profite pour leur faire des bisous en attendant de monter en haut de la dune du Pilat dans quelques semaines avec eux et les raconter à nouveau avec des coeurs dedans*
Il y a des familles avec qui le lien se tisse tout de suite. Celle-ci en fait partie. Je les avais déjà photographiés avant l’arrivée des jumeaux, au bord de l’océan, un jour de vent et de lumière dans les Landes. C’était une parenthèse douce et pleine de complicité, comme une respiration. Ils étaient aussi venus se poser chez Fauve en attendant l’arrivée des jumeaux.
Les retrouver ce matin là, dans leur chez Eux, c’est comme ouvrir un livre dont je connais déjà les premières pages, mais avec un tout nouveau chapitre à découvrir. Cette fois, il y a deux petits nouveaux dans l’histoire : Valentine & Côme, entourés d’amour et de gestes tendres. Dans leur quatre murs, tout respire la vie. Le naturel, la tendresse, les éclats de rire, les regards qui en disent long. Les deux grandes sœurs, fières et pleines de touchantes attentions, jouent leur rôle avec autant d’enthousiasme que de douceur. Les bras de maman, les mains de papa, les petits détails du quotidien… Tout est là. Tout est vrai.
Pas de mise en scène, pas de poses figées. Juste des instants vrais, volés au rythme d’une matinée simple mais si précieuse. Une lumière de printemps qui glisse sur les murs, des petites mains qui s’agrippent, des baisers volés, des moments suspendus. Et cette sensation que le temps s’arrête un peu quand l’amour prend toute la place.
Merci à Eux, ces jolis jolis, pour leur confiance renouvelée, leur accueil et cette belle dose d’émotion partagée. Ces images sont le reflet de leur cocon, et je suis heureuse d’avoir pu les capturer parce qu’en plus de créer de belles images qui me sont précieuses et que j’aime beaucoup beaucoup, j’ai passé encore une fois un très bon moment*
Il y a des retrouvailles qui ressemblent à des évidences. Chez Elise et Kevin, je suis revenue comme on revient dans une maison qu’on connaît déjà un peu, avec cette sensation douce de se sentir attendue.
Il y a quelques années, j’avais eu le bonheur de raconter les premiers instants de Paulin, tout juste arrivé dans leur vie. Aujourd’hui, c’est Côme, le petit dernier, qui nous réunit à nouveau. Côme, avec son regard encore neufs, curieux sur le monde, et cette façon qu’ont les bébés d’imprimer une autre cadence à ces instants partagés.
La séance s’est déroulée dans la chaleur simple de leur maison, un matin de semaine qui sentait le dimanche. Il y avait des rires, des jeux entre frères, des silences pleins de tendresse, des bras qui enveloppent et des regards qui en disent long. Rien de forcé, rien de trop. Juste eux, ensemble. Et puis, il y avait Paulin… Plus grand maintenant, un peu timide face à mon objectif, un peu réservé dans ses gestes. Mais c’est souvent dans ces silences-là que naissent les plus jolis liens. Petit à petit, il m’a ouvert une brèche dans sa bulle, avec ses sourires discrets, ses regards en coin, cette douceur un peu farouche qui le rend absolument craquant. J’ai pris le temps, il m’a offert sa confiance, c’était précieux et j’ai tout pris.
J’aime ces moments-là. Ceux où les familles se dévoilent avec sincérité, dans ce qu’elles ont de plus vrai, de plus touchant. Où l’on ne pose pas, mais où l’on vit et moi et je suis là avec mon oeil et ma lumière, pour leur permettre d’en garder une trace indélébile et parfaite.
Merci à Elise & Kevin. pour cette nouvelle parenthèse partagée. Merci pour la confiance renouvelée, et pour cette beauté simple que vous m’offrez à raconter à chacun de nos instants partagés*
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